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Paracas et les Iles Ballestas 31/05/2010

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Islas Ballestas - L'île aux oiseaux

Après les lignes, direction Paracas et les îles Ballestas. Selon notre guide touristique, ce sont les « Gallapagos du pauvre », plein d’oiseaux mais franchement moins qu’aux Gallapagos. Bon, c’est moins cher aussi.

On loge une nuit à Paracas. De la ville à proprement dite, pas grand chose à dire. C’est moche, triste, les restaurants ferment à 19 heures (pour une ville touristique du bord de mer, c’est un comble…).  Ce n’est que pour une nuit, on ne va pas chipoter.

Puis, le lendemain, deux visites : les iles Ballestas et la réserve de Paracas.

Loup de mer bronzant paisiblement sur les îles Ballestas

Bon, les îles, c’était chouette. On prend le bateau, et les dauphins nous accompagnent pour la sortie du port. Puis, un peu plus loin sur la côte, on passe devant un immense chandelier, gravé dans le sable. Par qui, pourquoi? Les historiens n’en savent rien, ce qui laisse bien entendu libre cours à l’imagination de chacun. Extra-terrestres, adorateurs de la lumière… Puis on arrive aux ìles Ballestas : peuplées de mouettes, phoques, manchots, oiseaux, bref, on voit de tout et on s’en prend plein les yeux. Vraiment chouette.

Réserve Paracas

Puis, retour à Paracas, pour aller à la réserve. Nous, bêtement, on pensait qu’il s’agissait d’une réserve avec plein d’animaux, tout ca. Ben non. En fait, c’est un désert. Où rien ne pousse. Heureusement, il y a deux attractions. La première, c’est la mer qui a taillé la roche en forme de cathédrale. Sur les photos, c’est super beau. Sauf qu’un tremblement de terre l’a écroulée. Du coup, on arrive au lieu, et il n’y a rien a voir, si ce n’est la photo de avant. Et une roche sur laquelle on imagine ce que c’était avant. Pour les flamands roses s’est aussi fichu, étant donné que ce n’est pas la bonne période. Bon, tant pis. Direction le musée. Mais lui aussi, il est fermé. A cause du tremblement de terre aussi. Donc on finit le tour avec 3 heures d’avance, que l’on passe à poireauter au terminal de bus. Ce ne fut pas notre meilleur souvenir du Pérou.

Les lignes de Nasca 30/05/2010

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Le colibri

C’est au Pérou que l’on trouve probablement la plus grande énigme archéologique de l’histoire : les lignes de Nazca. De longues lignes droites et des figures (un singe, un condor, un colibri…). Les lignes sont longues pour certaines de plusieurs kilomètres et les figures peuvent atteindre 200 mètre de long. Et comme il n’y a pas de montagne surplombant la surface plane sur laquelle se trouve les lignes, le seul moyen de voir les lignes et les figures et depuis le ciel. Et ces lignes ont été probablement tracées avant l’an mil.

D’où des théories qui se bousculent : lieu d’adoration des dieux, système d’irrigation, système d’écoute des ondes produites par les séismes, piste d’attérissage de vaisseaux spaciaux…

Bref, en tout cas, pour voir les lignes et les figures, un seul moyen, depuis le ciel. On prend donc une avionette de 6 places. Ca coute un peu cher (70 dollars), mais il faut dire qu’un avion s’est écrasé il y a pas trop longtemps, du coup les compagnies sont obligées de mettre un co-pilote. Et c’est parti pour 50 minutes de survol des lignes. Ca tangue un peu : en effet, le pilote penche l’avion dans un sens puis dans l’autre pour que les passagers des deux côtés prennent de belles photos. Vaut mieux pas avoir le mal de mer…

Depuis le ciel, c’est assez étonnant : ce sont bien des figures (nous en verrons plus d’une vingtaine) creusés dans le désert sur un sol plat. Et des lignes qui paraissent un peu anarchiques…

Après le vol, retour sur terre et franchement, le mystère reste entier.

Canyon de Colca – Le condor passe 29/05/2010

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Condor adolescent (moins de 8 ans)

Pour notre dernier jour à Arequipa, nous partons à la découverte du Canyon de Colca. On se lève un peu tôt (2 heures du matin) et c’est parti pour 3 heures de route jusqu’à l’entrée de la vallée de Colca. C’est assez buccolique, on traverse quelques villages avant d’arriver à la Cruz del Condor. Et là, magnifique, on peut observer le vol des condors, qui mesurent environ 2m lorsqu’ils ont les ailes déployées. Et on est très chanceux : 8 sont sortis ce matin, le soleil brille, ils passent tout près de nos têtes, c’est vraiment magnifique. Et en bas, tout en bas, le Colca coule paisiblement environ 1000 mètres plus bas. On rèverait d’être un condor pour pouvoir voler au dessus du canyon qui est, soi dit en passant, est le troisième plus profond du monde (environ 4000 mètres dans sa partie la plus profonde, que malheureusement nous ne verrons pas). On serait bien restés plus longtemps mais le temps presse…

Sur le chemin du retour, on retraverse quelques villages, puis on remonte au plus haut point de la journée, le mirador des volcans, d’où on peut observer les plus beaux volcans du pays avec une magnifique vue sur le Mismi, d’où nait l’Amazone.

Une belle journée, longue, mais pas de souci, une nuit de bus nous attend pour aller à Nazca.

Arequipa 28/05/2010

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Couvent Santa Catalina - Silencio

Après la Bolivie, le lac Titicaca et la vallée sacrée des incas, nous redescendons enfin où l’on trouve de l’oxygène. Direction Arequipa, deuxième ville du Pérou, située à un peu plus de 2300 mètres d’altitude.

Même si la ville ressemble à de nombreuses métropoles d’Amérique du sud, s’étendant sur de grandes zones avec de nombreuses banlieues pauvres, le centre-ville a su garder son charme d’antan. La place d’armes, place centrale sur laquelle se trouve la Cathédrale, est une des plus grandes du pays et entourée de bâtiments abrités sous des arcades.

Quelques musées nous remémorent l’époque inca. On peut surtout citer l’excellent musée de l’Université Catholique de Santa Maria qui abrite les restes de Juanita, jeune fille sacrifiée à l’époque des incas. En 1995, plusieurs volcans se sont réveillés autour d’Arequipa ce qui a fait fondre les neiges éternelles du volcan Ampato. Et sous les glaces, les archéologues ont retrouvé ce corps congelé baptisé Juanita. Après de longues recherches, ils ont conclu que cette jeune fille a été victime d’un sacrifice rituel inca. Un excellent musée est ainsi consacré à cette découverte et à l’histoire de Juanita, ainsi que de trois autres corps trouvés par la suite.

Et surtout, on peut visiter à Arequipa le couvent de Santa Catalina, un des plus grands couvents du monde. Il est si grand que l’on y trouve des rues, des jardins, des parcs. Fermé au monde extérieur jusqu’en 1970, il est aujourd’hui un lieu de visite absolument magnifique : on se promène tranquillement dans ses petites rues, visite les bâtiments à l’architecture des 16 et 17eme siècles…

Cusco – Dernier jour 26/05/2010

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Maras - Détail

Après avoir loupé l’excursion de Maras-Moray hier (il faut dire qu’on était arrivé à 2h du matin de Machu Picchu) finalement celle-ci s’effectue aujourd’hui. A environ 1h de Cusco, on trouve effectivement Maras, qui était un centre d’expérimentation agricole. En effet, grâce au système de terrasses, les incas pouvaient reproduire les différents sols climatiques et ainsi tester les différentes espèces de plantes et voir lesquelles étaient les mieux adaptés selon l’altitude. C’est impressionant de penser que dès le 14e siècle les incas aient eu des méthodes agricoles aussi avancées (sans parler également du type de construction qui résistait dans presque tous les cas aux secousses sismiques.)

Moray est un autre site datant également de l’époque inca, mais celui-ci est composé de terrasses de sel. C’est très dépaysant, surtout que c’est gigantesque. C’est actuellement exploité par la municipalité de Moray qui aprovisione en sel la région. Là-bas nous avons découvert les « canchitas », de délicieuses graines de maïs toasté et salé…un vrai délice !

En rentrant à Cusco, nous nous sommes laissés tenter par L’Inka Museum, qui est sans conteste l’un des meilleurs de Cusco (et évidemment, il n’est pas inclus dans le Boleto Turistico !). Celui-ci (pour 10 soles) présente sur deux étages les différentes tribus pré-incas, l’empire, ses croyances et ses coutumes. A ne pas manquer si vous passer par Cusco !

Le Machu Picchu 24/05/2010

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Le Machu Picchu depuis la maison du Gardien

Ben voilà, on est allé au Machu Picchu. On s’est même levé à 4 heures du mat pour y aller. En effet, seuls les 400 premiers visiteurs du jour peuvent monter au Huayna Picchu, montagne surplombant le Machu Picchu d’où la vue est magnifique. On est donc parti à 4 heures du mat de l’hôtel pour monter les 400 mètres de dénivelé de nuit nous menant au Machu Pichu, nous assurant d’y arriver avant les premiers bus (qui arrivent à 6 heures du matin) et donc d’avoir les tickets pour le Huayna Picchu.

Et on n’a rien regretté : ni s’être levé tôt, ni avoir mal aux pieds, car vraiment cela en valait la peine.

Pour la petite histoire, le Machu Picchu recèle encore de nombreux mystère. Cité religieuse, de formation des élites, ouvrage militaire… Les historiens n’ont pas encore réussi à en percer le mystère. Très probablement détruite et évacuée par les incas devant l’arrivée des espagnols, on n’a jamais retrouvé l’or qui devait couvrir les murs de la cité. Qui est peut-être à Wilcabamba, la cité perdue des incas, que les chercheurs n’ont jamais trouvée.

Inka Jungle Trail – En route vers le Machu Picchu ! 23/05/2010

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Au 2e jour, on commence enfin à voir le Machu Picchu !

Pour aller au Machu Pichu, il y a plusieurs choix possibles. Le plus simple et le plus connu est de prendre le train. Qui coûte cher : au moins 60 dollars l’aller retour. Et c’est le tarif du train de nuit. De jour, compter le double. Deuxième option, le chemin de l’inca. Un trek de 4 jours qui part du kilomètre 88 de la route Cusco Machu Pichu et qui chemine à travers la montagne pour finalement arriver au Machu Pichu. C’est le trek le plus célèbre d’Amérique du Sud mais limité à 200 personnes par jour. D’où la nécessité de réserver longtemps à l’avance. On s’est renseigné un mois avant et tout était plein jusqu’en juillet.

Donc, il reste les chemins alternatifs. Nous optons pour l’Inca Jungle trek. Pour ceux qui ont une carte de la Vallée Sacrée, on arrive en fait au Machu Picchu depuis l’autre côté, depuis le chemin qui menait les incas du Machu Picchu à la jungle.

Derrière vous pouvez voir la route qu'on va descendre en vélo... qq heures nous attendent !

Bref, à nouveau pour ceux qui ont une carte, à Ollataytambo,  au lieu de continuer dans la vallée, on tourne à droite direction la montagne. Et on monte pour arriver à un col, situé environ à 4600 mètres. Petite descente jusqu’à 4300 mètres et on enfourche les vélos pour 4 heures de descente de l’autre côté de la vallée. Ce n’est pas aussi frissonnant que la route de la mort en Bolivie mais c’est sympa quand même. Le tout pour arriver à un petit village appelé Santa Maria qui sera le point de départ de notre trek pédestre le lendemain. Le village est rustique, il y a 3 boutiques, l’hôtel fait également station service, on est vraiment aux portes de la jungle. Le temps d’arriver, de manger, il reste une heure avant la nuit, on fait donc un foot. Pieds nus, on aura donc tous des ampoules pour les 3 jours de marche qui nous attendent. Pas top.

Le lendemain, c’est parti pour le trek à proprement parler sur les traces des incas. Nous marchons en effet sur les sentiers construits par les incas pour se rendre depuis le Machu Picchu dans la jungle (ou vice-versa). On traverse ici des paysages vallonnés avec des plantations de bananiers, de fruits tropicaux, tout au long de la journée de marche plutôt chaude. Mais finalement très supportable. Et nous arrivons le soir au village de Santa Teresa pour notre seconde nuit. Dans le village, il y a même un café internet et une discothèque. Et à l’hôtel, on a une salle de bain rien que pour nous. Le luxe…

Au passage, on rencontre, en plein milieu de la jungle, une école, souvenir des années Fujimori. Ce brave homme s’est fait élire dans les années 90 sur un programme social, en a assez largement profité pour détourner quelques milliards de dollars, assassiner quelques opposants, stériliser des indiennes et tenter d’instaurer une dictature. Ce qui l’a mené en prison, ou il se trouve en ce moment, d’où il aide sa fille qui se présente aux prochaines élections. Et malgré tout celà, sa côte de popularité reste encore élevée dans le pays car sa présidence a apporté du changement visible pour les péruviens (écoles, électricité, augmentation du niveau de vie…).

Pour revenir au trek, le troisième jour, le groupe a le choix entre se lever très tôt pour le chemin difficile pour moins tôt pour un autre chemin plus simple. A l’unanimité, on part pour le chemin facile. Qui commence par une traversée d’une rivière sur une sorte de tyrolienne, baptisée « téléphérique indigène » ou « la olla » (la casserole) , 20 mètres au dessus de la rivière. Comme on ne peut monter que trois à la fois dans la tyrolienne, ça prend un peut de temps de faire passer les groupes de touristes, les péruviens, les sacs de transport des péruviens pleins de bananes et autres provisions diverses…

Puis, de l’autre côté de la rivière, nous partons pour notre journée de marche. Nous déjeunons à la station de train appelée Hydrohélectrica, qui est un prolongement de la ligne Cusco – Machu Picchu. Puis 9 kilomètres de marche nous attendent le long de la voie ferrée. On est censés selon le guide, traverser une végétation luxuriante. Dans laquelle on peut parfois voir des ours à lunette. Bon, en fait, on a surtout marché le long du chemin de fer…

Pour arriver, en fin d’après-midi, au village d’Agua Calientes  (eaux chaudes), au pied du Machu Pichu…

Cusco – La vallée sacrée 20/05/2010

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Vue depuis Ollataytambo

Dernier jour avant le trek vers le Machu Pichu, nous partons à la découverte de la vallée sacrée. Entre Cusco et le Machu Pichu, il y a très exactement 112 kilomètres de vallée, sacrée pour les incas, grand foyer de peuplement et donc lieu de vestiges archéologiques nombreux.

Malheureusement p0ur la vallée, en février de cette année, en pleine saison des pluies, le fleuve Urubamba a débordé de son nid, emportant sur son passage maisons, infrastructures, route. Et la voie ferrée qui reliait Cusco au Machu Pichu, dont ne subsiste aujourd’hui que les 20 derniers kilomètres, le reste se faisant en bus. Nous verrons donc encore certains stigmates des inondations : tentes pour héberger les sans-abris, routes coupées…

Premier arrêt de la journée, les ruines de Pisac. Majestueuses, construites à flan de colline, ces ruines avaient une triple fonction : religieuse, militaire et agricole. On peut ainsi observer des terrasses qui permettent de voir comment les incas arrivaient à faire pousser à flan de montagne toutes sortes de produits. Le site est tellement joli que 6 personnes du groupe y restent un peu plus longtemps que le guide ne nous l’a autorisé. Qu’à cela ne tienne, le bus repart sans eux… Encore du jamais vu. Mais les 6 retardataires prendront un autre bus et nous rejoindrons à l’étape suivante (le marché).

Les greniers de nourriture de Pisac, où la température était maintenue grâce à leur position stratégique

Le temps de manger et direction Ollataytambo. Egalement construit à flan de colline, le site fut le lieu d’une âpre bataille entre incas et espagnols. Ici aussi, on peut observer des maisons, toujours des terrasses.

Dernière étape de la journée, Chinchero est un petit village charmant qui héberge une des plus jolies églises de la région. Et ici, pas de chichi, les espagnols ont repris les murs incas pour construire l’église. Du coup, cela donne un joli mélange. Car à l’intérieur, les peintres, graveurs et autres travailleurs de l’époque étaient les descendants des incas. Alors, même s’ils étaient tous plus ou moins convertis au christianisme (plus ou moins forcés soit dit en passant…), cela ne les a pas empêché de mettre dans la décoration de l’église de nombreux symboles incas et andins (habits traditionnels sur les saints, epi de maïs, …) . Bref, un peu de syncrétisme dans cette église.

Puis, retour à Cusco car cette fois-ci, le Machu Pichu nous attend vraiment.

Cusco – Sites archeologiques proches 19/05/2010

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Saqsayhuaman

Si Cusco et surtout le Machu Pichu ont une renommée touristique internationale, il faut néanmoins souligner que, entre Cusco et le Machu Pichu se trouve une vallée remplie de sites archéologiques plus ou moins grands qui méritent amplement de s’y attarder. Certains sont proches de Cusco (moins de 10 kilomètres). Pour ces sites, nous optons pour la « cabalgata », la ballade à cheval.

On se rappelait notre découverte des sites archéologiques de San Agustin, sur de beaux chevaux en pleine santé, galopant d’un site à l’autre, on imaginait un peu la même chose. Manque de bol, cela ne s’est pas passé ainsi.

Les chevauxsont à Cusco assez loin d’être de pur-sangs arabes : le cheval de Philippe lâche des pets avec une certaine fréquence et celui de Denise tousse du râle de la mort (sans parler des selles ! ). Et pour nous accompagner lors de la ballade, un gamin, pas plus de 12 ans, qui nous suit à pied (un « arriero »). Bref, si on veut galoper, le gamin devra nous courir après. Et de toute façon, les chevaux n’ont pas vraiment envie de courir…

La petite coline qui mène au temple du soleil

Les chevaux sont censés nous amener aux sites archéologiques incas. Mais non. En fait, ils nous amènent à environ deux kilomètres des sites et de là, il faut marcher le long de la route. Car les chevaux ici n’ont pas le droit de marcher sur la route. Bref, le tour de cheval ne restera vraiment pas dans les mémoires.

Mais cette petite promenade (plutôt que chevauchée) nous aura quand même permis de visiter Tambomachay, centre où seule l’élite religieuse pénétrait. Il était relié grâce aux hauteurs des collines à Puka Pukara, qui était un point de contrôle afin d’éviter l’entrée d’intrus. Nous avons également vu le temple du soleil, Q’enqo (lieu de sacrifice, à 80% animal) et surtout Saqsayhuaman, immense forteresse située au dessus de Cusco pour protéger la ville des envahisseurs. Les murs de pierre sont ici impressionnants, par leur taille, leur dimension et la précision de la taille de la pierre. Les incas ont réussi à emboîter des morceaux de pierre de plusieurs tonnes, taillés au millimètre près… Une belle leçon d’architecture.

Et malgré la faiblesse de nos chevaux, une jolie mise en bouche pour le Machu Pichu…

Cusco – La ville 18/05/2010

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Symbolise Cusco, le centre du monde, et ses différentes zones

La base de départ de tout voyageur souhaitant se rendre au Machu Pichu est Cusco, le centre du monde en quechua. Le quechua n’étant donc pas seulement une marque de sac à dos de chez décathlon, c’est également la langue que parlaient les incas et qui est encore aujourd’hui utilisée au Pérou. Bref, Cusco est sûrement la ville la plus touristique du pays. Et aussi probablement la plus chère… Ici, les prix sont les mêmes qu’en Bolivie, sauf qu’un euro vaut 10 bolivianos, alors qu’il ne vaut que 3,5 soles…

Mais ne gatons pas notre plaisir : la ville est vraiment belle. Surtout, on retrouve dans cette ville une double histoire : celle des incas, dont Cusco fut une des capitales, et celle des espagnols qui ont transformé cette ville en un petit bijou d’architecture coloniale. On peut donc visiter ici à la fois les sites crées par les incas et ceux créés par les espagnols. Et qui sont parfois les mêmes : le couvent Santo Domingo est ainsi une église construite sur un ancien temple inca, Qoricancha, dédié au culte du soleil. On a gardé les fondations et de grandes parties des murs incas pour construire au dessus le monastère.

Le Qoriqancha, actuel couvent Santo Domingo

Pour notre visite de la ville, on s’est armé de l’indispensable – selon l’office du tourisme – boleto turistico. Qui, contre la modique somme de 130 soles, donne droit de visiter plein de monuments, musées etc. Selon l’office du tourisme, c’est impossible d’acheter les entrées une par une. L’inverse nous a été confirmé dans la plupart des sites. Et plein de sites ne sont pas accessibles avec le boleto, il faut payer en plus… Mais on peut visiter plein de musées à la valeur didactique très inégale. Du coup, on s’est surtout concentré sur les visites inclues dans le boleto (très séculières…) et on a assez peu visité les sites religieux (pas inclus dans le boleto).

Mais cela ne nous a pas empêché de profiter largement de la ville, de ses petites rues, musées etc. Et on est reparti avec des mollets en acier : notre hôtel se situait dans le quartier de San Blas, en haut d’une cote dont nous n’avons pas compté le nombre de fois que nous l’avons monté mais qui nous a fourni un petit entraînement gratuit avant la montée au Machu Pichu. Dire qu’il y a des gens qui paient pour faire du stepper…